espace et parc saint-michel

espace et parc saint-michel

Avant de devenir l’édifice municipal que nous connaissons aujourd’hui, la Maison Saint-Michel était une maison bourgeoise aux dimensions plus modestes.
Néanmoins, un bassin s’étendait sur 225m² et une ferme attenante, dont il ne reste aujourd’hui aucune trace, faisaient partie de la propriété.
Les fondateurs de la Congrégation de Notre-Dame-des-Anges acquerront la propriété en 1878 pour y accueillir les jeunes orphelins et les vieillards sans famille trop à l’étroit dans les locaux de l’orphelinat Saint-Charles de Chilly-Mazarin.

La façade de l’orphelinat. Une loi de 1901 dissout les Congrégations religieuses, et l’ordre de cesser l’enseignement sera donné pour la fin de l’année scolaire 1914.
Les bâtiments devaient être mis à disposition de l’Etat le 1er septembre suivant, mais la déclaration de la guerre rendra caduque cette disposition.

Vue à vol d’oiseau de Saint-Michel.
Sur la gauche, on distingue très nettement le porche avec la porte monumentale qui a été conservée, et le long de la rue de la gare, le bâtiment d’habitation qui sera abattu.
Sur la droite du bâtiment principal, qui abritait l’orphelinat, on peut voir le toit de la chapelle qui a laissé la place à la grille d’accès du parc.

Au fond du parc, du pavillon Saint-Michel.
Il ne reste aujourd’hui que le soubassement en pierres meulière.

En 1899, les filles remplaceront les garçons à l’orphelinat Saint-Michel.
Mais avec l’interdiction d’enseigner, les activités cessèrent.
En 1917, les soeurs de la Congrégation offriront la jouissance de la propriété à un riche Américain, monsieur Jaccaci, pour y créer une quarantaine de colonies destinées à soustraire les enfants des  zones de combat.
Son oeuvre continuera bien après la fin des hostilités, jusqu’en 1924 où, épuisé, il retournera aux Etats-Unis.

Monsieur Flurscheim, ami de monsieur Jaccaci, transforme la colonie en préventorium franco-américain. Ce seront des enfants de santé fragile issus de familles nécessiteuses qui seront accueillis. D’importants travaux de modernisation seront entrepris.
A la mort de monsieur. Flurscheim en 1935, les activités du préventorium s’arrêteront.
Les soeurs de Notre-Dame-des-Anges reprendront l’accueil des garçons orphelins.
En 1961, les garçons seront envoyés à l’école primaire.
Les derniers pensionnaires quitteront l’établissement en 1975.

La propriété Saint-Michel sera achetée par la commune le 30 mai 1980. Un vaste programme de rénovation sera mis en oeuvre.
Les bâtiments d’habitation donnant sur la rue du Général Leclerc ainsi que la Chapelle seront abattus.
Aujourd’hui, à l’étage du bâtiment Saint-Michel, se trouvent l’école de danse, l’école de musique ainsi que la salle du ConseilMunicipal et des mariages.
Dans les salles du rez-de-chaussée se tiennent des expositions temporaires.

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