L'Arpajonnais

L'Arpajonnais

Le Chemin de fer sur route de Paris à Arpajon a pour origine l'acheminement des productions agricoles, en particulier maraîchères des villages du sud de la Seine et Oise vers les halles de Paris.

Parallèlement, se développa un important trafic voyageurs (jusqu'à 12 trains par jour).

Les travaux commenceront en 1891 et il faudra attendre 1893 pour que l'Arpajonnais arrive à Morangis.

La ligne traversait la plaine et passait derrière les propriétés de St-Michel et du Désert mais ne pénétrait pas dans la ville.

Le train de voyageurs en provenance de Wissous arrivait à la halle rudimentaire qui servait de gare. Il fallait 1 heure à l'Arpajonnais pour relier la Porte d' Orléans à Morangis et il en coûtait 60 centimes en 1900.

Depuis toujours, les jeunes de Morangis et de Chilly-Mazarin avaient pris l'habitude de se retrouver de chaque côté de la passerelle qui enjambait la tranchée de la voie de l'Arpajonnais pour se bombarder à coups de lance pierres.

Il arrivait fréquemment que des projectiles tombaient sur la voie ou sur le train qui passait en contrebas. Alertés par le mécanicien, l'arrivée des gendarmes renvoyait vite chez eux les protagonistes de ces affrontements dignes de la «Guerre des boutons».

  • Des locomotives type Turbize à vapeur de 25T ou des locomotives à air comprimé assureront la traction des trains.
  • Les voitures voyageurs peuvent être mixtes, à deux classes, ou à impériale.
  • Dans les deux cas, le confort est des plus spartiates.
  • Le chauffage est obtenu à l'aide de bouillottes de bisulfite de soude implantées dans les couloirs.
  • Chauffées au départ, elles diffusent une chaleur toute relative.

L'Arpajonnais contribuera à l'essor de Morangis.

Dans les années 1930, la gare de Morangis prend de l'importance et est à double voie.

La vétusté du matériel, la gêne occasionnée aux riverains par les fumées, l'incertitude des horaires amèneront, en 1936, la STCRP (ancêtre de la RATP) à remplacer le tramway par un service d'autobus. 

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