Libération de Morangis

24 août 1944

La 2e Division Légère Française Libre, commandée par le Général Leclerc, après s’être illustrée à Koufra en 1941, et lors de la libération de la Tunisie, deviendra le 24 août 1943, la 2e Division Blindée et sera  rattachée à la 3e armée américaine commandée par le Général Patton.
Après un entraînement intensif en Angleterre, elle participe à la bataille de Normandie, puis après avoir libéré Paris le 25 août 1944, elle livrera son dernier combat à Berchtesgaden, le «nid d’aigle» d’Hitler.

Après de violents combats à Longjumeau, le groupement du Général Warabiot progresse par Savigny où il rencontre une forte résistance.
Il arrive à Morangis par la rue des Meuniers (aujourd’hui rue de l’Armée Leclerc), puis par le chemin de Champagne.
Il est fait état de violents combats aux abords de Morangis, il y aurait eu 15 tués parmi les soldats de la 2e DB et un char détruit.
Comme partout dans les villes libérées, la population est sortie pour fêter les libérateurs.
Les chars Sherman de la 4e compagnie de combat du 501e RCC (Régiment Chars de Combat),1er Régiment de Marche du Tchad, stationnent pour quelques heures devant la ferme Chaligne.

Ils repartiront vers Wissous où ils seront durement accrochés. Après avoir contourné la prison de Fresnes, âprement défendue par les soldats Allemands, ils atteindront Paris par la Porte de Gentilly.
Le matériel et les uniformes sont américains.
Les équipages des chars sont composés de Français et de Républicains Espagnols.

Avant de quitter Morangis, les soldats Allemands mettront le feu au château et dynamiteront le pigeonnier de la ferme.